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il y a 9 ans
La cage de chasteté avec une peste sadique
Nous étions donc à une phase où j’impose à mon homme mille et un supplices pour le pousser à bout. Une sorte de test d’endurance dont il pourra sortir la tête haute s’il réussit à tenir la distance. Etre fier se mérite.
Beaucoup d’hommes fantasment sur la mise en cage et la discipline domestique sans se rendre compte à quel point il est épuisant de se retrouver entre les mains d’une peste sadique. Pour supporter un joug féminin impitoyable et permanent les soumis doivent avoir les couilles solides, et je ne parle pas que de résistance physique, le mental est aussi mis à rude épreuve. Pas facile pour un homme de se tenir droit sous le regard inquisiteur et sévère d’une personne dont le jugement compte pour lui. Parce que vous ne pouvez pas vous dire « de toute façon je m’en moque » ou partir en ruminant à la moindre contrariété. Lorsque vous avez choisi une vie de couple comme la nôtre vous ne pouvez pas claquer la porte à la figure de votre moitié sans prendre des risques inconsidérés, surtout lorsqu’il s’agit de moi.
Lors des premiers jours après un encagement mon homme doit lutter pour que sa frustration ne se transforme pas en agressivité ou, tout du moins, qu’elle ne me vise pas. J’ai beau être la méchante qui l’a mis en prison je suis aussi celle qui détient la clé. S’il veut retrouver sa liberté il est préférable pour lui de plier devant moi contrairement à ce que son instinct lui dicte.
Cette lutte entre les pulsions et la raison repose sur le même principe fondamental que « l’éducation à l’anglaise » et autres « valeurs victoriennes » que j’adore. J’entends par là f o r c e r le soumis à rester immobile alors que ses fesses se font passer au hachoir. Lorsque je l’oblige à compter les coups et à remercier après la punition je ne fais que lui imposer de contrôler ses propres émotions et à les enfermer dans un carcan. J’adore cet environnement même lorsque je suis de l’autre côté de la ligne, c’est vraiment ce que je suis.
Lorsque mon homme s’engage dans une phase de détention stricte il est dans une situation terrible. Jour après jour il fait des efforts et tout ce qu’il reçoit en retour ce sont des châtiments corporels plus sadiques les uns que les autres. Je trouve toujours deux ou trois détails à lui reprocher.
La première fois qu'il s'est retrouvé en chasteté avec moi, et malgré mes avertissements, il s'est permis de me faire remarquer l’injustice de ce traitement. Comme si je n’en étais pas consciente ! Je lui avais demandé de ranger la cave, qui servait à l’époque de débarras et où s’entassait un bordel pas possible, cela faisait des semaines qu’il rechignait à le faire et je m’étais servie de ce nouveau moyen de pression pour accélérer les choses. En une après-midi tout était fait, il était à bout de souffle mais la cave était propre. Alors qu’il me présentait le résultat avec fierté je lui ai collé une paire de gifle parce qu’il restait une tâche de poussière dans un recoin. J’avais eu du mal à trouver à redire et comparé à l’ampleur de la tâche ce n’était qu’un détail insignifiant et pourtant il m’avait suffi pour lui passer un savon. Les joues rouges il avait grommelé un :
— C’est pas juste.
Réponse qui avait trouvé en retour un V i o l ent :
— Ce qui n’est pas juste c’est que je ne sois pas servie à la hauteur de ce que je mérite ! Il me semblait que tu avais dit que tu vénérerais mon sexe, ce n’étaient que des mots ? Je crois plutôt que tu n’es un menteur hypocrite comme tous les autres hommes.
— Non. J’ai fait de mon mieux.
Il s’est pris une nouvelle paire de gifles.
— Je m’en moque. Je veux la perfection ! C’est ce que je mérite. Et si tu n’es pas capable de me la donner j’irais voir ailleurs. C’est ce que tu veux ?
— Non.
— Alors fait des efforts ! Quelques heures au placard te feront du bien. Et je ne veux plus un mot !
Frustrant comme discours vous ne trouvez pas ? D’ailleurs il serrait les poings et se retenait de me sauter dessus. Non pas pour me tuer comme l’aurait voulu un homme « normal » mais bien au contraire pour m’arracher les vêtements et me donner du plaisir. Chez un homme soumis la sévérité ne fait qu’attiser l’envie qu’il a pour sa maitresse.
Depuis les premières fois mon homme a changé son attitude et fait tout son possible pour me montrer qu’il accepte la cage et la discipline associée. Il est suffisamment malin pour ne pas tenter le diable même lorsque j’essaye de le faire dér a p e r, ce qui est fréquent. Par exemple cette fois, alors que je venais de lui faire remarquer que les carreaux des fenêtres étaient sacrément sales - à cause de la pollution c’est une horreur - il s’est proposé pour les laver. Réaction totalement attendue, et de toute façon un ordre aurait suivi s'il n'avait pas pris l'initiative, il le savait et il était plus sage pour lui de me devancer pour me montrer sa coopération.
Pour rajouter à l’amusement j’avais rajouté qu’il allait devoir le faire en s’aidant d’une brosse à dents, le genre de configuration qui allait lui prendre des heures alors qu’il ne lui aurait fallu que quelques dizaines de minutes avec un chiffon. J’ai rajouté :
— À moins que tu ne trouves ça trop frustrant, tu es libre après tout…
Le piège était tellement visible que je considérais plutôt qu’il s’agissait d’une opportunité pour qu’il me prouve son assimilation des règles, c’est ce qu’il a fait :
— La frustration n’est pas importante. Comme tu dis toujours : « la vraie liberté c’est d’être capable de se contrôler et de ne pas se laisser ses émotions emporter ce qui compte vraiment ». J’aime te servir donc je ne suis vraiment libre que lorsque je suis sous tes ordres. Quels qu’ils soient.
Pour le coup cette fois c’est moi qui avais envie de lui arracher ses vêtements. Je me suis contentée de répondre :
— J’en connais un qui veut coopérer pour adoucir sa détention.
Il a esquissé un sourire.
— Non, je suis bien dans ma cage. Je pourrais y rester toute ma vie.
Un peu dur à croire. J’ai ricané.
— Tu en fais un peu trop.
— Non, non. Il se peut que parfois je dise des âneries mais je pense vraiment que te servir est un privilège. Une cage de chasteté est comme un bon livre, on a hâte d’être à la fin mais on regrette qu’il n’ait pas été plus long une fois qu’on l’a fini.
— Tu aimes être sous clé à ce point ? Parce que tu sais que ça peux facilement devenir permanent …
Il a eu l’air embarrassé.
— C’est ce qui est précieux que l’on met sous clé donc oui je suis fier.
— Ou ce qui est trop dangereux, comme les produits ménagés que l’on met hors de portée des e n f a n t s …
— Tu m’as déjà fait apprendre que mon plaisir est dangereux et qu’il n’y a qu’une adulte responsable comme toi qui a le droit de le manier.
— C’est plus marrant que lorsque tu le manipules tout seul pas vrai ?
— C’est incomparable.
J’ai dû me fâcher plus d’une fois pour le faire assimiler ces concepts mais l’intransigeance a payé et je ne le regrette pas. Ces moments de complicité compensent les moments difficiles. Evidemment ce genre d’attitude complice n’arrive qu’après plusieurs jours de cage, au départ la situation est plus tendue et même s’il tient un discours qui peut y ressembler il n’est qu’artificiel.
Il ne me cherche pas ouvertement mais du point de vue physique je vois qu’il est irritable et bougon. Une attitude que je peux comprendre, je ne lui en veux pas vraiment, je lui prends tout et il n’a plus droit à rien. Certes il est volontaire cependant c’est une situation difficile à vivre, je ne suis pas insensible, je sais que la cage n’est pas agréable, d’ailleurs elle n’est pas faite pour l’être. J’ai conscience de son sacrifice, j’ai beau dire que le plaisir masculin n’est qu’une erreur de la nature et qu’il ne devrait pas exister, ce n’est qu’un discours d’ambiance, je ne le pense pas vraiment.
À vrai dire il y a toujours une part de plaisir, ne serait-ce qu’anal mais ce n’est pas pareil, il est passif. Les soumis doivent trouver d’autres moyens de s’apaiser, notamment dans le travail bien fait et la vénération.
Malgré son expérience il existe toujours des moments où il a envie de craquer, et ce sera toujours le cas puisque c’est la ligne sur laquelle j’essaye de le maintenir pendant les premiers jours. Il doit être poussé à bout et risquer la punition à chaque instant pour ressentir ce frisson de danger si spécifique. Sa docilité est mise à l’épreuve, soit il reste un soumis et encaisse, soit il abandonne et ne pourra plus de prétendre m’appartenir. Etre mon soumis est un titre qui se mérite et je n’ai pas de temps à perdre avec les gens manquant de détermination.
De mon côté j’ai la difficile tâche de trouver le juste milieu entre ce qui est exigeant et ce qui est possible. Je ne tire aucun plaisir en cas d’échec, et il n’en tirera pas si je suis trop souple. Le défi est de taille.
Malgré les apparences je ne suis pas contre lui, nous sommes une équipe, c’est par amour que je le pousse. Il sait que je serais là s’il tombe, non pas pour lui tendre une main condescendante et le tirer comme s’il était un minable incapable de se soutenir par lui-même, mais au contraire pour lui botter le cul et l'obliger à se relever à la seule f o r c e de ses bras. Je crois en ses compétences, bien plus que lui. Je sais qu’il a en lui une f o r c e qui ne demande qu’à sortir.
Pourtant il est difficile pour un oeil non averti de voir cet amour dans les insultes que je lui balance. Par exemple lorsque je le f o r c e à rester les bras tendus avec un dictionnaire dans les mains et qu’il commence à faiblir je suis derrière lui à le provoquer :
— C’est tout ce que tu es capable d’encaisser ? Vas-y prouves moi que tu es un minable, craque. C’est tout ce que tu es capable de faire ? Décevoir les femmes ? Tu n’as pas honte ? Tu as 10 secondes pour remettre tes bras à l’horizontale ou je rajoute un livre. Les hommes aussi faibles que toi me dégouttent.
Derrière les apparences ce type de discours est bien plus efficace que des encouragements, en tout cas pour un soumis. Mon homme encaisse tout sans rien dire, il sait que le placard lui pend au nez dans le cas contraire. Pourtant dans son sexe la tension monte et il ne sera autorisé à exploser que bien plus tard.
Jour après jour les privations s’enchainent « la mise en cage est une condamnation et les délinquants de ton espèce ne sont pas en vacances aux frais du contribuable. Ils n’ont droit à aucun privilège ». Pour vous donner un exemple le matin il n’a plus droit qu’à des douches froides sous mon regard vigilant, et comme si ça ne suffisait pas il subit également des humiliations :
— Ça refroidi les ardeurs pas vrai ? Tu veux que j’arrête ?
Puis lui mettant le jet dans la figure avant qu’il ait eu le temps de répondre :
—Tu veux t’abaisser à quémander ma pitié ? Même pas capable d’avoir l’air digne c’est pathétique.
Malgré l’inconfort de la situation comment voulez-vous que sa fierté de soumis l’autorise à craquer ? Tout ce qu’il peut répondre c’est :
— Fait ce que tu dois faire.
La mise sous pression est totale. À la moindre contrariété je n’hésite pas à distribuer des gifles à la volée en poussant le vice jusqu’à le f o r c e r à m’expliquer pourquoi il les a reçues. Pourtant elles sont impulsives, je le croise et j’ai la main qui me démange ? Et vlan ! Une en travers de la figure pour lui apprendre de quel bois je me chauffe. Ensuite il doit trouver une explication convaincante sinon je l’enverrais réfléchir quelques heures dans le placard, il finira par trouver une raison je n’ai pas à m’en faire. J’éprouve un grand plaisir à le voir embarrassé, il est comme un élève envoyé au bureau de la directrice pour s’expliquer sur son comportement.
Je pousse le vice jusqu’à exiger de lui des raisons originales, pas question qu’il me sorte les mêmes à chaque fois, je me lasse vite des « je ne suis pas resté humble j’ai osé regarder autre chose que le sol » et autres « je faisais trop de bruit ».
Ce n’est pas un rôle facile il le savait en s’engageant, il avait conscience que pour me satisfaire il allait devoir souffrir. C’est ce que je suis il lui a fallu l’accepter. Non pas que ça le dérange tant que ça. Pour tenir il se motive en pensant que bientôt je passerais à la phase 2 et que la situation sera bien plus détendue. La longueur de cette mise au supplice initiale ne dépendant que de sa capacité à rester docile il vaut mieux qu’il fasse des efforts.
Mon attitude n’est cependant pas que la cruauté gratuite, avec un sexe qui le tourmente et les nerfs à vif pleurer de temps en temps lui fait du bien. Il trouve dans la souffrance ce qui lui fait défaut, elle est une occasion d’extérioriser sa frustration. Mes gifles lui apparaissent donc comme des cadeaux pour lesquels il me remercie avec sincérité.
Parfois il lui arrive de penser le contraire mais après une bonne fessée cuisante et quelques heures de placard il revient à la raison.
Ce n’est qu’après avoir souffert, après ce bizutage initiatique, qu’il considère avoir le droit de revenir se blottir contre moi à la recherche de réconfort, me murmurant des : « Lorsque je te regarde, tu es si belle, si parfaite. Comment je peux avoir l'idée absurde de ne pas t’obéir ? Il est évident que tu as tous les droits sur moi. Ma stupidité dépasse parfois l’entendement. Je sais pourtant que je n’ai qu’à plonger mon regard dans le tien pour y trouver la f o r c e nécessaire pour me dépasser. Ta f o r c e de caractère est contagieuse ». Ce genre de discours me touche bien plus qu’il ne le pense, l’idée de savoir qu'il est fort parce que je suis là me plait.
Petit à petit la relation s’apaise, les sourires et la complicité reviennent. Le moindre privilège retrouvé lui apparait alors comme une bénédiction, il partait de tellement bas.
Bien sûr décrite comme ça la relation à l’air paradisiaque, vous vous doutez bien que certains jours il est plus ronchon et je suis obligée de sévir. Appelez ça des rechutes qui nécessite un traitement approprié.
Outre les punitions que j’ai déjà détaillées j’ai parfois recours à du tease and denial, en tout cas une forme dérivée dans laquelle je le fais s’allonger sur le sol en me mettant sur lui, ma culotte directement au contact de sa cage pour qu’il puisse la sentir à travers les barreaux. S'ensuit quelques frottements et gémissement non-équivoques le mettant au supplice. Pas besoin de détails pour vous convaincre qu’il s’agit d’un châtiment terrible.
Une fois que j’estime qu’il a eu assez mal je l’envoie au placard pour une heure en lui promettant qu’à sa sortie je recommencerais et ainsi de suite plusieurs fois d’affilé.
Je peux vous assurer qu’après ce traitement il change rapidement d’attitude. Lorsque je lui laisse le choix entre ça ou se prendre une déculottée il choisit la fessée même si je prévois d’utiliser des instruments.
Je ne voudrais pas vous alarmer non plus, ces moments de tension sont rares, la plupart du temps son attitude s’améliore jour après jour. Comme ces matins où lorsque je sors de la salle de bain je trouve la salle à manger parfumée par une odeur de croissants chauds. Pour me mettre de bonne humeur il n’hésite pas à profiter du temps que je passe sous la douche pour se dépêcher d’aller acheter des viennoiseries à la boulangerie. Il prend grand soin à ne pas faire de bruit en ouvrant et fermant la porte d’entrée pour que la surprise soit totale. Pour lui me servir n’est pas qu’une obligation, il y trouve une satisfaction personnelle, une fierté à me faire sourire. Il est parfois dur pour moi de continuer à lui mettre la pression alors qu’il est adorable. Pourtant ça ne serait pas le récompenser que de devenir laxiste.
De tous les privilèges dont il est privé celui dont il attend le retour avec le plus d'impatience est « la liberté surveillée ». Elle revient assez tôt, en deuxième semaine généralement. Je vous rappelle que les premiers jours le port de la cage est continu ce qui, rapidement, lui donne envie de s’arracher le sexe de désespoir. Retrouver un peu d’espace de temps en temps est un vrai plaisir pour lui.
Je parle bien sûr des vraies périodes de promenade, pas juste les sorties pour l’inspection de sa queue. Avec les cages il y a toujours des risques d’irritation et comme j’interdis formellement à mon homme de se plaindre, sinon il le ferait en permanence, je dois vérifier par moi-même que sa queue va bien. Tous les jours il passe quelques minutes dehors le temps que je l’inspecte sous tous les angles. Rien qui le soulage au contraire, je suis particulièrement autoritaire dans ces moments et autant je tolère les réactions naturelles, je comprends que sa queue se dresse alors que je la touche, autant qu’il gémisse est uniquement lié à son manque de contrôle ce qu’il paye sur ses joues dans le meilleur des cas.
Au-delà de l’aspect inspection ces vérifications sont aussi l’occasion pour moi de m’amuser. Je ne peux pas m’empêcher de jouer avec son sexe. À le voir dressé, rouge et agité de soubresauts douloureux je ne peux qu’en rajouter. Je ne sais pas si vous avez déjà vu une queue en manque mais vous pouvez presque l’entendre pleurnicher, c’est un vrai plaisir à contempler.
Le désir est une des f o r c e s les plus puissantes qu’il existe et pourtant vous le voyez plier sous votre volonté. Mettez-vous à ma place et imaginez la puissance que je ressens entre mes doigts, c’est divin.
À l’inverse les sorties en liberté surveillées ne sont pas destinées à m’amuser et sont l’occasion pour son membre viril de se déplier et de prendre ses aises. Certes il n’a pas droit à l’orgasme, il ne faudrait pas délirer non plus, ni même à la stimulation, pourtant ces quelques moments de liberté lui apportent de l’air frais et apaisent cette sensation d’étouffement. Cette pression qui le met à fleur de peau.
À mon sens cela aurait plutôt été un supplice supplémentaire, résister volontairement au plaisir plutôt que d’avoir une barrière physique, pourtant les soumis sont unanimes c’est une aide pour tenir sur la longueur. Je ne vais pas les contredire je suis mal placée pour ça, moi qui deviens agressive dès qu’il y a trop de monde autour de moi dans les transports en commun ou qui est la limite de péter un plomb pendant un embouteillage.
Aussi satisfaisante que soit ces périodes, les sorties pas les embouteillages, il sait que je les refuserais systématiquement en cas de demande directe. Il ne peut qu’attendre sagement en se comportant bien et en espérant que je sois de bonne humeur.
Bien sûr vous m’avez déjà entendu dire à de multiples reprises que les soumis sont des êtres sournois donc vous devez vous dire : « ne va-t-il pas profiter de ces périodes de liberté pour tenter une prise de plaisir illégale ? ». La sagesse voudrait qu’il n’essaye pas à cause des trop grands risques en jeu, pourtant cette idée de s’échapper à mon joug vient obséder ses pensées.
Le comportement d’un homme en cage de chasteté recoupe celui d’un animal sauvage capturé, si vous laissez la porte de leur prison ouverte ils auront envie de foutre le camp. C’est pour ça que je fais bien attention à ne pas perdre mon homme du regard lorsqu’il est en liberté temporaire.
Bien sûr je lui fais promettre de ne rien tenter, la première fois il a plaisanté en répondant « je vais essayer » ce à quoi j’ai répondu « alors je ne vais pas prendre le risque, tu restes en cage ». Plaisanter est une très mauvaise option pour quelque chose d’aussi grave qu’un risque d’évasion. En étant très sérieuse je lui signifie qu’il s’agit d'un privilège et que j’attends des choses en retour. Je lui donne ma confiance il ne doit pas en a b u s e r.
Malgré toutes mes précautions il est déjà arrivé qu’il fasse une tentative, ce qui s’est d’ailleurs passé lors de la deuxième semaine pendant la détention pré-halloween.
Je lui avais généreusement accordé une heure de liberté un matin, situation assez fréquente. Au moment de partir travailler je lui ai dit de venir auprès de moi que je puisse l’enfermer à nouveau. Il a timidement refusé en rigolant. C’était à peine assumé, juste pour tester le terrain. Je l’ai repris :
— Pardon ?
Ne pouvant plus reculer il a sauté à deux pieds dans la bêtise.
— Je suis très bien comme ça, je crois que je vais rester toute la journée à l'air libre.
J’ai soupiré tout en me retenant de sourire.
— Tu ne vas pas t’y mettre. Je suis pressée, je n’ai pas le temps pour tes e n f a n t illages.
— Tant mieux pour moi alors. Je peux faire ce que je veux.
J’ai hoché la tête et j’ai répondu avec sarcasme :
— Tu as raison, fais ce que tu veux. Tout ce que tu risques c’est que je rumine ma vengeance toute la journée et que tu vives la pire soirée de ta vie.
— Tu auras peut-être oublié d’ici là.
— Tu me prends pour un poisson rouge ?
— Même pas peur de toute façon.
— Tu joues un jeu dangereux.
— Ce sont les plus marrants.
J’essayais d’avoir un air sévère mais il avait éveillé en moi mon instinct de prédateur et j’étais excité par l’odeur du S a n g .
— Je vais compter jusqu’à 5 et tu seras devant moi prêt à te faire encager. C’est clair ?
J’avais à peine fini ma phrase qu’il a dit comme un petit garçon boudeur :
— Non.
Je ne me suis pas laissée désarçonner et je me suis mise à décompter.
— 5, 4, 3, 2, 1 …
Comme il n'avait pas bougé je me suis dirigée vers lui d’un pas décidé, il a bondi sur le côté pour m’échapper. Pour me provoquer davantage il s’amusait à se masturber tout en courant.
Je ne sais pas pourquoi mais ça m’a fait repenser à une scène, étant petite j’avais demandé à ma mère « quand je serais grande est-ce que je serais obligée d’être pas marrante comme les adultes ? ». Une question toute naïve d’une e n f a n t qui pense que les adultes sont tous des gens sérieux avec des super-pouvoirs pour résoudre toutes les situations. Si la moi du passé avait pu assister à cette situation elle en aurait été médusée. Je ne sais pas si vous visualisez le ridicule de la scène, cet homme adulte courant cul à l'air dans le salon, une main en train de s'astiquer le manche et moi lui courant derrière en en essayant de ne pas tomber, j’avais déjà mis mes talons. Nous étions comme deux e n f a n t s jouant à chat-perché. À ce moment je crois que nous comptabilisions 10 ans d’âge mental… à nous deux.
Après je reçois des commentaires selon lesquels mon homme serait victime de V i o l ences conjugales. Tout à fait c’est une pauvre victime … Il donnerait tout pour être ailleurs… Soyons sérieux, il aime autant se comporter comme un garnement que j’aime le corriger.
J’ai fini par l’attr a p e r, ou plutôt il s’est laissé attrapé, à la seconde où j’ai posé ma main sur lui il s’est laissé faire sans se débattre. Il aurait pu, je n’ai pas la carrure pour le contraindre physiquement à quoi que ce soit. Heureusement pour moi ses parents lui ont inculqué que l'on n’utilise pas la f o r c e contre une fille et il est incapable de ne serait-ce que me bousculer. C’est un gros nounours en peluche face à moi.
J’étais m o r t e de rire et lui aussi. Je lui ai dit avec une intonation pas du tout adaptée :
— Les conséquences seront terribles. Je ne t’ai pas dressé pour que tu te comportes de cette façon.
D’humeur provocante il a répondu :
— Tu n’as pas dû me dresser assez sévèrement.
Plutôt que de répondre directement j’ai soulevé sa queue du bout du pied.
— S’il lui reste assez de f o r c e pour me défier c’est que je ne l’avais pas assez affamée. Désormais elle va comprendre ce que c’est que de crier famine. Le plaisir était si près. Dommage. On va la regarder redescendre. On va prendre un instant pour voir cet espoir s’éloigner pour très très longtemps. Crois-moi tu n’es pas près de rejouer avec.
— Il me semblait que tu étais pressée ?
— Je vais prendre le temps pour ça. Je n’aurais qu’à dire que j’ai eu une urgence familiale.
Nous avons attendu calmement que sa queue reprenne une taille compatible avec l’enfermement puis je l’ai remise en cage dans un geste brusque.
— Voilà pour le principal, on réglera les intérêts ce soir.
Tout d’un coup il était déjà plus inquiet, à raison, pour une tentative d’évasion la punition se devait d’être à la hauteur.
Lorsqu’il a fallu payer son insolence son petit cul musclé s’est encore une fois trémoussé, sauf que cette fois c’était sous le rythme des coups de cane. Il en a gardé des marques pendant 3 jours, je n’ai eu aucun mal à croire qu’il était désolé. Ne le plaignez pas trop il a adoré l’expérience.
Par sécurité je lui en ai remis une dose à chaque fois avant de lui autoriser de nouvelles périodes de liberté surveillée, une technique de prévention de la récidive plutôt efficace si vous voulez mon avis.
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